L’impressionnante
production de peintures figuratives de Patrick Boussignac constitue un univers
visuel personnel et innovant particulièrement attrayant. Ses toiles
représentent généralement un ou plusieurs personnages, aux identités
culturelles très diverses, traités de manière réaliste. Ces personnages tirent
leur pouvoir de fascination d’un délicat mélange d’érotisme et de traits
inquiétants (maigreur, pâleur, mise en scène évoquant le vertige, la violence
ou même la mort). L’artiste met
en scène ses personnages de manière
théâtrale, en s’appropriant librement des motifs et des thèmes classiques, issus
de la littérature, de l’histoire de l’art et de mythes propres à diverses
cultures.
En effet, la pluralité des sources d’inspiration artistiques dans lesquelles puise Patrick Boussignac est impressionnante. On remarque aisément des allusions aux courants réaliste, orientaliste, fantastique ou surréaliste, à la peinture italienne de la Renaissance et au préraphaélisme, à des identités culturelles exotiques ou familières, à la bande dessinée, à la photo de mode ou encore à l’art abstrait. Le spectateur est ainsi projeté dans une construction visuelle à la fois intellectuelle et sensible, poussant à l’introspection culturelle et à une réflexion sur les codes que l’œil absorbe au musée. Dans le but de mieux saisir sa démarche, j’ai pu poser quelques questions à Patrick Boussignac.
En effet, la pluralité des sources d’inspiration artistiques dans lesquelles puise Patrick Boussignac est impressionnante. On remarque aisément des allusions aux courants réaliste, orientaliste, fantastique ou surréaliste, à la peinture italienne de la Renaissance et au préraphaélisme, à des identités culturelles exotiques ou familières, à la bande dessinée, à la photo de mode ou encore à l’art abstrait. Le spectateur est ainsi projeté dans une construction visuelle à la fois intellectuelle et sensible, poussant à l’introspection culturelle et à une réflexion sur les codes que l’œil absorbe au musée. Dans le but de mieux saisir sa démarche, j’ai pu poser quelques questions à Patrick Boussignac.
-Pourriez-vous
brièvement décrire votre parcours artistique ?
Après une formation initiale en arts appliqués, j'ai reçu l’enseignement de « peintres de la Réalité », spécialistes du trompe l'œil et des techniques anciennes, tels que Henri Cadiou, Claude Yvel, Nadine Leprince, etc. Puis, j’ai fait la rencontre de Gérard Di Maccio, ce qui m’a entrainé vers la peinture fantastique durant une courte période. Je me suis également intéressé à la création d’affiches, à l’illustration de presse et à la Bande dessinée. Néanmoins, si ces expériences ont été formatrices, je suis un peintre avant tout et j’ai rapidement choisi de développer mon propre univers pictural.
Après une formation initiale en arts appliqués, j'ai reçu l’enseignement de « peintres de la Réalité », spécialistes du trompe l'œil et des techniques anciennes, tels que Henri Cadiou, Claude Yvel, Nadine Leprince, etc. Puis, j’ai fait la rencontre de Gérard Di Maccio, ce qui m’a entrainé vers la peinture fantastique durant une courte période. Je me suis également intéressé à la création d’affiches, à l’illustration de presse et à la Bande dessinée. Néanmoins, si ces expériences ont été formatrices, je suis un peintre avant tout et j’ai rapidement choisi de développer mon propre univers pictural.
-J'ai remarqué divers aspects de la peinture classique agencés de manière innovante dans vos toiles. Puisez-vous votre inspiration auprès de courants, de styles ou d'artistes particuliers ?
Bien sûr, mais souvent de manière inconsciente, sauf évidemment dans ces dernières toiles où je m'inspire effrontément de Mondrian, disons que je le prolonge. Néanmoins, mon inconscient est tellement "imbibé" par les centaines d'heures que j’ai passé dans les musées que ma main ressort tôt ou tard ce qui m'a ému ou impressionné.
-Pourriez-vous détailler les principales techniques que vous employez ?
J’emploie la technique la plus classique du monde: l’esquisse à la tempera. Je réalise ensuite les finitions à la peinture à l'huile, grâce à laquelle je réalise des effets d’empâtements ou de glacis.
Quelle importance accordez-vous à la figuration ? Vous inspirez-vous de personnes, de photos ou bien est-ce-que les personnages que vous réalisez sont issus de votre imagination?
J'ai la chance d'avoir un don pour le dessin et d’avoir exploité ce don en travaillant beaucoup. La figuration réaliste possède, pour moi, une importance particulière parce qu’elle est accessible et esthétique. De plus, ce style permet de montrer ma maîtrise technique. Chaque toile demande un travail de préparation important : recherche de documentations, photos, ambiance colorée, position des personnages etc. Je réalise donc des croquis préliminaires, néanmoins mes toiles sont des reflets de ma vision personnelle et comportent une partie d’accidentel.
L’Offrande,
-J'ai pu
remarquer que vous prenez souvent le parti intéressant d'articuler plusieurs
identités culturelles autour de thèmes classiques. Quelle importance revêt pour
vous ce type de représentation et comment choisissez-vous ces iconographies?
Tout se fait
par association d'idée, par métonymie. Je cherche des points communs entre les
mythes de différentes religions, des jonctions entre diverses cultures. Par
croisement, je crée des mises en scènes confrontant différents imaginaires. Ce
procédé offre un certain recul, qui permet d’envisager ces thèmes avec un œil
nouveau et de questionner les identités.
(
De ces
renouvellements résultent des scènes fantastiques qui rompent brutalement avec
les codes représentatifs de l’histoire de l’art et interpellent l’œil de
l’amateur d’art. Les toiles de Patrick Boussignac sont emplies d’une multitude
de références artistiques et d’analogies culturelles qui s’entremêlent pour créer
de nouvelles iconographies par lesquelles l’artiste compose sa propre
mythologie.
J’invite
vivement le lecteur à visiter la page web de Patrick Boussignac, où l’artiste
présente ses toiles et les propose à la vente.
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